1929, début de la Grande Dépression et la sécheresse ruine beaucoup de petits fermiers de l'Oklahoma.
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Les banques réclament l'argent de leur crédit et, à défaut, expulse de leurs terres les fermiers.
La famille Joad, fait partie de ces migrants qui vont fuir leur terre natale pour atteindre le paradis agricole qu'est la Californie, comme tel le prétendent les dizaine de milliers de prospectus qui sont distribués.
Le coeur rempli d'amertume, doit quitter la terre qu'elle a travaillée, abandonner tout ce qui n'est pas indispensable.
Dans leurs camions surchargés, elle et ses compagnons d'infortune connaissent la peur de tomber en panne, l'épuisement et le soleil brûlant, mais ils ont espoir en une nouvelle vie en Californie dont ils espèrent beaucoup.
Trop peut-être. Quelque part ils ont lu qu'au bout de la longue route 66, on embauchait en toutes saisons pour la cueillette des pois contre de gros salaires.
Dès lors pourquoi ne pas espérer et faire des projets, quitte à ignorer ceux qui en reviennent et disent que les « Okies » ne sont pas les bienvenus et crèvent de faim en Californie.
Cette ruée tiendra-t-elle ses promesses ?
Toute la grandeur du roman de John Steinbeck est dans l'éloge de ces valeurs morales que ces gens qui ont tout perdu, ont su garder.
Le courage devant des situations désespérées, la solidarité devant le malheur de leurs proches et même d'étrangers dans la même situation qu'eux.
Ces qualités sont portées au pinacle et semblent complètement oubliées si l'on se replace dans la société contemporaine.
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