Au travers de ses propres regards sur le monde qui l’entoure et sa perspicacité à fronder l’esprit de l’autre, l’auteure belge ne peut s’empêcher de nous rappeler que, jeune, elle n’était pas populaire. Qui pouvait s’apercevoir de son existence ?
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Nul besoin donc de camouflage, sa transparence lui ouvrait les portes de toutes les noirceurs cachées de ce monde, des esprits sombres aussi. Quoi de plus excitant dès lors de que nous parler d’Ange, dix-neuf ans, une jeune étudiante bruxelloise en philologie et trop sérieuse pour son âge qui, après avoir répondu à une petite annonce, va donner des cours de littérature à Pie Roussaire, un lycéen de seize ans dyslexique. Physiquement, le garçon, elle ne l’a pas trouvé beau : pour autant, il n’était pas laid, juste maigre et gauche comme on l’est à cet âge. Ressemblait-il à son père ? Il me parut que non. Il avait l’air de le détester. Sur ce point, comme je le comprenais !
Leur rencontre permet à chacun d’eux, en proie à ses propres difficultés, de s’aider à avancer.
« La jeunesse est un talent, il faut des années pour l'acquérir. »
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